Leislie

Étudiante en Techniques de diététique

Mon parcours est un bel exemple de persévérance, car malgré toutes les embûches qui se sont mises à travers mon chemin, j’ai tout de même réussi à me rendre là où je suis aujourd’hui. J’ai eu des embûches de toutes sortes, que ce soit au niveau académique, dans ma vie personnelle ou concernant ma santé physique et psychologique. Je préfère voir ces embûches comme des défis et cela me permet de toujours me dépasser afin d’arriver à surmonter toutes ces épreuves. Bref, ma capacité à voir la vie de façon positive et à toujours donner le meilleur de moi‐même malgré le lot de surprises que peut nous réserver la vie est une de mes plus grandes fiertés. Le risque en vaut la peine.

 

Laurence

Soins infirmiers

À mon avis, la persévérance est un mélange de force de caractère et de résilience. Être capable de se relever toutes les fois où la vie nous envoie un obstacle qui nous fait tomber ou vaciller. L’école est un parfait contexte dans lequel la persévérance de chacun est testée. On met à l’épreuve nos connaissances, notre capacité à apprendre, à mettre temporairement de côté notre plaisir pour se concentrer sur nos devoirs dans le but de se rapprocher peu à peu d’un avenir pour lequel nous aurons travaillé fort pendant plusieurs années.

Dans mon cas, la persévérance scolaire par une prolongation de plusieurs années de mes études afin de parvenir au niveau de connaissances que je désirais avoir. Pour y arriver, j’ai dû faire un retour au collégial après avoir complété un degré universitaire, tout en passant par diverses épreuves psychologiques, familiales, financières et autres. Il serait mentir de dire que je n’ai jamais douté de mes choix ou de ma volonté. Cependant, dans plusieurs années lorsque je jetterai un regard sur mes années d’études, où ces dernières m’auront menées, comment ces dernières m’auront fait grandir, j’aurai la certitude d’avoir donné tout ce que j’avais et d’en être fière.

 

Audrey-Anne

Techniques de physiothérapie

Le cégep représente pour moi tout ce qui est important sous le même toit. Je me suis sentie complète et à la bonne place. Montmorency, ça aura été ma maison pendant près de 4 ans. J’ai vécu 3 ou 4 commotions cérébrales durant mes études, vécu beaucoup d’anxiété, perdu mon sport et l’opportunité de jouer universitaire, mais j’ai aussi beaucoup gagné. J’ai gagné en expérience en ayant un stage aux côtés de Dominique Sauvé, physiothérapeute en chef des Nomades. J’ai gagné en assurance, en partageant mes connaissances en tant que tutrice. J’ai grandi entourée de magnifiques personnes et cela m’aura aidé à devenir une femme dont je suis fière.

 

Vincent-Gabriel

Techniques de tourisme

Je crois que mon parcours représente un exemple de persévérance, car j’ai su me relever et aller vers l’avant après avoir atteint le fond du baril. En effet, en avril 2017, j’ai pris la plus grande décision que je n’avais jamais prise, pour moi. J’ai cessé de consommer. À la suite de l’éclaircissement de ma conscience, l’idée de m’inscrire en tourisme m’est venue à l’esprit et j’ai été accepté en Techniques de tourisme. En plus de tout cela, comme j’habite à Mont-Tremblant, je fais chaque jour l’aller-retour d’environ 220 kilomètres pour me rendre à l’école. J’ai failli abandonner à ma première, deuxième et troisième session. La route ainsi que ma gestion de stress difficile me poussaient à vouloir abandonner. C’était un combat de tous les jours à l’intérieur de moi-même. J’ai finalement trouvé des trucs pour mettre la route à mon avantage, comme de m’enregistrer et de m’écouter en voiture pour étudier. Ensuite, j’ai des objectifs à long terme et je fais en sorte que chacune de mes actions me mène vers ces objectifs. Dans les moments difficiles, je m’imagine dans une situation positive dans le futur et cela me motive à continuer. Finalement, après 2 ans et demi sans consommer, 1 an et demi sans fumer et près de 60 000 kilomètres, je suis fier de dire qu’il me reste qu’une session avant d’obtenir mon diplôme et de devenir technicien en tourisme.

 

Darlyne

Techniques de diététique

Je débute avec ceci : « Tout est possible avec de la volonté et des sacrifices ». Voilà les mots qui m’ont motivée à faire un retour aux études en diététique à l’âge de 35 ans. Au départ, je savais que mon choix d’études comprenait un lot d’objectifs et de compétences au-dessus de mes savoirs. Le sommet de la réussite était déjà très loin et j’ai dû avant toute chose travailler fort pour être seulement admise dans mon programme. Il me manquait des préalables requis en sciences. J’ai donc fait les cours nécessaires. J’ai d’ailleurs repris deux fois mon examen final. Ce qui m’a empêchée de faire ma demande au premier tour. J’aurais pu lâcher et me dire c’est déjà compliqué, mais non, j’ai continué pour enfin réussir et obtenir mon entrée au deuxième tour en diététique.

Lors de ma première session, j’étais complètement déboussolée par le rythme d’apprentissage. Alors, je me suis trouvé des méthodes propres à moi afin d’atteindre les objectifs nécessaires pour passer aux prochaines sessions. Pendant mon parcours, j’ai jumelé mes responsabilités de vie à celles de mon cheminement scolaire. J’ai occupé deux emplois, organisé mon temps et mes tâches à la maison, veillé à être proactive pour ma famille malgré mon horaire chargé et j’ai dû mettre de côté des passions personnelles afin de mettre l’accent sur mes études. Maintenant, je me dis que la petite fille en moi qui n’a jamais vraiment été douée à l’école, qui a passé son primaire en réadaptation scolaire, reprit sa troisième année, cumulée des échecs dans d’autres programmes collégiaux… elle aurait pu se décourager et abandonner souvent. Bref, je suis là aujourd’hui remplie de fierté et enrichi de nouvelles connaissances et compétences. « La différence entre le possible et l’impossible se trouve dans la détermination ». – Gandhi

 

Camille

Techniques d’éducation à l’enfance

Je viens de France et j’ai donc dû faire face à une éducation différente de ce que j’ai connu jusque-là, en plus de continuer à persévérer dans les études que j’entreprenais et qui étaient pour moi, jonchées de difficultés. Dès le début de mes études, j’ai fait des choix plus ou moins bons qui m’ont conduit à connaitre plusieurs échecs tout au long de ma scolarité. Ce qui aurait pu me pousser à ne pas continuer. De plus, le retour aux études n’est pas quelque chose de fréquent en France et constitue une barrière à la réalisation de soi. Je pense que mon parcours scolaire représente un exemple de persévérance, car malgré les difficultés que j’ai croisées sur ma route, j’ai continué à espérer, à essayer, quitte à aller voir ailleurs. Et c’est grâce à cette ténacité que je suis sur le point de finir une formation qui me tient à cœur.

Redaa

Sciences humaines, Regards sur l’individu

Tout au long de ma vie, j’ai eu un parcours scolaire difficile et, encore aujourd’hui, c’est le cas. Depuis le début de mon cheminement scolaire, j’ai toujours eu énormément de difficulté à obtenir des notes reflétant mes efforts réels. Ma plus grande difficulté résulte dans le fait que je n’arrive pas à m’exprimer autant à l’oral qu’à l’écrit. Ces difficultés m’ont fait vivre, à de nombreuses reprises, des regards méprisants, des rires de mes camarades de classe lors d’oraux et beaucoup de déception à la suite de l’annonce de mes résultats. Cela dit, j’ai toujours gardé la tête haute et je n’ai jamais abandonné. En effet, malgré mes difficultés et ma dyslexique, j’ai réussi à faire de cela ma force pour combattre les obstacles qui surviennent au cours de mon parcours académique.

 

Tom

Techniques de physiothérapie

Ce n’est pas la qualité des notes ou de la cote R qui fait la persévérance, mais bien la capacité à rester constant dans son travail, à aller au bout des choses sans choisir systématiquement la facilité. Reprendre les études est pour ma part une décision longuement réfléchie. Je ne suis reparti de rien en arrivant au Québec. Il m’a fallu trouver des emplois étudiants, confronter des patrons parfois plus jeunes que moi, vivre les injustices de ces métiers ingrats. Je suis jeune, mais « en retard » sur ma carrière et je ne peux pas me permettre le luxe de changer d’avis, de chercher autre chose. Mon objectif est clair, avoir un travail qui me correspond, dans lequel je vais pouvoir m’épanouir et qui me permettra de subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. Car c’est cette dernière qui est mon objectif premier et qui est au cœur de ma persévérance. Je pourrai faire une longue liste des difficultés rencontrées durant ces études. Elles auraient pu être un frein à mes études. Au contraire, j’ai su en tirer la force de continuer d’avancer, pour tenir, pour qu’un jour je puisse être fier de mon travail, fier d’avoir persisté et d’être allé au bout des choses. C’est aussi grâce à l’aide de mes professeurs que j’ai pu tenir le cap. Ils ont su être à l’écoute, trouver des solutions. Ils ont été capables d’énoncer mes qualités et de me redresser.

 

Catherine

Techniques d’orthèses et de prothèses orthopédiques

J’ai fait face à plusieurs situations difficiles durant mon parcours. Anxiété, dépressions, séparations et deuils. Le besoin de m’accomplir professionnellement était assez fort pour surmonter ces embûches. Ça n’a pas été facile, mais j’ai réussi. Je ressens une grande fierté d’être où je suis aujourd’hui. Je cumule cinq belles années au Collège Montmorency, entouré de professeurs aimants. À travers mon parcours, j’ai développé des aptitudes qui m’ont grandement aidé à persévérer : la capacité de parler dans un groupe, la valorisation de mes idées, l’organisation et d’arrêter de me comparer aux autres. Mon parcours scolaire a fait de moi une nouvelle personne, soit la meilleure version de moi-même.

 

Ariane

Sciences humaines, Regards sur l’individu

Les sessions sont difficiles et exigeantes. Bien que l’on étudie en vue d’avoir un avenir, il est parfois difficile de voir la ligne d’arrivée. De plus, la vie continue entre-temps et de nombreux obstacles peuvent venir compliquer notre parcours académique, tels que le deuil, la maladie, les difficultés d’apprentissage… Pour ma part, cette session a été particulièrement éprouvante. Je me suis mis énormément de pression pour réussir, mon trouble anxieux n’a pas aidé et j’ai également dû faire le deuil de mon grand-père en pleine fin de session. J’ai souvent pleuré pour rien, été à fleur de peau et j’ai eu les plus gros cernes de fatigue de toute ma vie. Malgré ces obstacles, j’ai persévéré, et ce, malgré l’envie de tout abandonner à certains moments. Au final, j’ai réussi, j’ai travaillé très fort, mais cela m’a permis d’obtenir d’excellents résultats et j’ai même réussi à me respecter dans toutes mes décisions. J’ai également appris à ne pas me laisser abattre et de prendre du temps pour soi est plus efficace que de se forcer et de stresser. En somme, il ne faut pas lâcher, car l’on fait cela pour une bonne cause, notre avenir, nous-mêmes.

 

Marine

Sciences humaines, Regards sur l’individu

Je pense que mon parcours scolaire est un exemple de persévérance, car il n’a été ni linéaire, ni académique, ni simple. À l’âge de 16 ans, j’ai fait une pause dans ma scolarité en France et je suis venue passer une année au Québec, dans une famille qui m’a merveilleusement accueillie. De retour en France, j’ai repris ma scolarité où je l’avais arrêtée, mais j’ai dû faire face à une phobie scolaire. J’ai été déscolarisée, mais j’ai malgré tout réussi à sauver mon année scolaire en reprenant peu à peu le travail à la maison, par correspondance, et en validant mon année. Afin de surmonter définitivement cette fragilité, j’ai alors fait le choix radical de poursuivre mon parcours scolaire ici, de changer de système et de venir passer mon DEC au Collège Montmorency. Le pari était osé. J’ai quitté mon pays, ma famille (mais cette fois-ci pour vivre seule) et mes repères pour surmonter définitivement ma phobie scolaire et m’adapter au système québécois. Aujourd’hui, je commence ma 4e session pour valider mon DEC et je crois pouvoir dire que le pari est gagné. Finalement, j’espère pouvoir intégrer le BAC en psychologie à Montréal.

 

 

Samuel Dany

Technologie de l’électronique industrielle

Mon parcours a été compliqué et difficile. Tout se réunissait pour que j’abandonne, mais je n’ai jamais lâché. Avant même mon entrée au cégep, je me suis fait refuser à de multiples reprises jusqu’à ce que je réussisse à entrer dans le programme Arts et lettres pour finalement réaliser que ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire comme carrière. À la suite d’une profonde analyse et d’une recherche de soi, j’ai découvert le programme d’électronique industrielle, qui me correspondait parfaitement. Dès que j’ai entamé le programme, les difficultés sont venues les unes après les autres; la maladie, la famille, etc. À cause de certains médicaments que je prenais, et certains stress que je vivais, j’ai commencé à perdre ma concentration en classe, ce qui m’a mis en situation d’échec dans plusieurs cours. Malgré tout, je n’ai jamais lâché. J’ai parlé de ma situation à quelques personnes qui m’ont proposé d’aller chercher de l’aide auprès des instances concernées à l’école. J’y suis allé, puis ils m’ont surtout aidé à être plus discipliné et à gérer mon stress. Ce qui en grande partie m’a permis de me rendre jusqu’à la fin de mon DEC.

J’ai finalement compris que dans la vie, plusieurs obstacles peuvent se mettre dans nos chemins pour nous faire trébucher, mais avec de la volonté, on va toujours y arriver. Il m’a suffi de prendre mon courage et d’avancer avec de la discipline et beaucoup de patience.

 

Mathieu

Sciences humaines, Regards sur l’individu

J’ai dû faire face à plusieurs obstacles à travers mon parcours au cégep qui ont chacun rendu mon cheminement plus ardu. Au début de mon parcours, les obstacles m’ont complètement découragé, j’ai dû annuler deux sessions parce que je n’avais plus la motivation de continuer. Ce que je ne savais pas dans le temps, c’est que ce n’était que le début, les problèmes les plus éprouvants ne s’étaient pas encore montrés. Puis, ma vie a complètement basculé sur tellement d’aspects en un rien de temps. Malgré cela, je n’ai pas eu la même réaction face aux difficultés que je continue de vivre. J’ai redoublé d’efforts, j’ai obtenu des notes que je n’avais pas jamais eues au niveau collégial. J’ai utilisé de l’énergie que je n’avais même pas. C’est pour cette raison que je suis fier de moi, parce que je sais que j’ai donné mon tout et que j’en récolte maintenant les résultats.