10 h à 11 h | Agora

Invitée
Joséphine Bacon, poétesse

Poète innue originaire de Pessamit. Joséphine Bacon dit souvent d’elle-même qu’elle n’est pas poète, mais que dans son cœur nomade et généreux, elle parle un langage rempli de poésie où résonne l’écho des anciens qui ont jalonné sa vie. Réalisatrice et parolière, elle est considérée comme une auteure phare du Québec. Elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse, elle a appris à écouter leur parole. Chez Mémoire d’encrier, elle a écrit son premier recueil Bâtons à message/Tshissinuashitakana (2009) en pensant à ces nomades amoureux des grands espaces, puis en collaboration avec José Acquelin, Nous sommes tous des sauvages (2011), et en 2013 Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat (finaliste au Prix du Gouverneur général et finaliste au Grand Prix du livre de Montréal). Elle enseigne également l’innu-aimum depuis plus de 40 ans.

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Que peut la parole autochtone? Quelle place a-t-elle dans notre société québécoise?

« Quand une parole est offerte,
elle ne meurt jamais.
Ceux qui viendront
l’entendront.

Menutakuaki aimun,
apu nita nipumakak.
Tshika petamuat
nikan tshe takushiniht. »

— Joséphine Bacon, Bâtons à message/Tshissinuashitakana

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