9 Juin 2025

Publié dans : À la une

Pour une quatrième année consécutive, le Parcours laurentien a offert la possibilité aux étudiantes et aux étudiants du Collège de partir à la découverte du Saint-Laurent et de ses régions riveraines. Du 27 mai au 1er juin, un groupe de 25 étudiantes et étudiants du Collège se sont embarqués pour un voyage de 6 jours qui lui a fait explorer le fleuve Saint-Laurent, quelques secteurs du tronçon fluvial, dont le lac Saint-Pierre, ainsi que les splendeurs millénaires du parc national du Bic, érodées par le vent, la glace et les anciennes mers. Le groupe a pu constater qu’au-delà de son apparition multiple et complexe dans la littérature québécoise, le fleuve est avant tout un lieu de haute biodiversité, la base d’une économie, un lieu de civilisation et d’identité ainsi qu’un vaste patrimoine naturel à connaitre et à défendre.

Après quatre ans, la formule du Parcours laurentien a atteint ses objectifs et fait ses preuves. Dans cette immense salle de classe à ciel ouvert qu’est le Saint-Laurent, les professeur(e)s du Département de français et de littérature Pascal Chevrette et Julie Demanche, leurs collègues Amélie Beaulieu (travailleuse sociale de la commission scolaire Kativik), Sandra Lucidi (vidéaste du Collège) et Julie Lecomte (Sciences de la nature, biologie) ont accompagné le groupe sur les routes du grand fleuve.

Sur leur chemin, plusieurs intervenantes et intervenants des milieux scientifiques et autochtones rattachés au Réseau Québec Maritime (RQM) et aux Universités du Québec à Trois-Rivières et à Rimouski sont venus à leur rencontre pour faire part de leurs recherches et de leur vision de ce que doit être la protection du fleuve. Le tout a culminé dans un évènement spécial organisé par le Réseau Québec Maritime au parc national du Bic (Rimouski) visant à sensibiliser les étudiantes et les étudiants aux enjeux de l’autonomie alimentaire en leur faisant découvrir des produits de la mer, poissons, algues et crustacés méconnus qu’on retrouve dans les eaux de l’estuaire et du golfe. Un membre de la nation Wolastoqiyik, M. Stéphane Brière, est également venu les entretenir de l’importance de la protection de son territoire ancestral. À cette occasion, se sont jointes au groupe les coordonnatrices du RQM, Geneviève Lalonde et Maude Boissonneault.

Merci aux partenaires impliqués dans cette formidable aventure qui, année après année, croient dans la pertinence de cette formule d’un voyage le long du Saint-Laurent dont l’approche interdisciplinaire fait découvrir les merveilles des écosystèmes laurentiens en plus d’offrir aux étudiantes et aux étudiants une expérience sociale incomparable comme le Bureau de l’international, la Fondation Montmorency, l’Association générale des étudiantes et étudiants de Montmorency, la librairie Coopsco du Collège, mais aussi des partenaires externes tels que le Réseau Québec Maritime, l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’Université du Québec à Rimouski.

Enfin, Pascal Chevrette, principal organisateur de ces quatre éditions, a participé, tout de suite après le voyage laurentien, au congrès Avenir Maritime organisé par le Réseau Québec Maritime qui s’est tenu à Trois-Rivières du 2 au 4 juin, ainsi qu’au colloque annuel de l’Association des professionnels de l’enseignement de la littérature au collégial (APELC) où il a livré, le 4 juin, une conférence intitulée Enseigner le fleuve au cégep : le projet du Parcours laurentien. Sa présentation a suscité de nombreuses questions, discussions et un enthousiasme très palpable parmi ses collègues de littérature en provenance d’un peu partout dans le réseau des cégeps.