Arts visuels


Benoit Blondeau

artiste en résidence

Benoit Blondeau est né et vit à Québec. Il a grandi aux Saules, une banlieue qui continue d’influencer sa pratique actuelle. Il a complété un baccalauréat en 2002 et une maîtrise en 2009 en arts visuels à l’Université Laval. Même si la peinture représente son principal médium, il diversifie sa pratique dans le travail de la couture et de la sculpture. Il est récipiendaire du prix Fondation La Vigie (2002) et du prix Tombé dans l’œil (décerné par l’Œil de Poisson, 2002). Il a été en nomination en 2009 au Prix Videre Relève pour son exposition « Les Saules » présentée à la Galerie Le 36, en octobre 2008, ainsi qu’en 2010 pour son exposition « Tenture-tendon » présentée à la Galerie l’Œil de poisson. Les œuvres de Benoit Blondeau mettent en jeu des forces, des motifs et des formes avec une intensité neuve et une optique propre à la peinture. Son travail est un faire qui surgit d’une présence face aux choses, un mouvement pour habiter la matière. Il utilise des matériaux recyclés, non par vertu écologique (bien qu’il soit utile de faire d’une pierre, deux coups), mais dans une démarche qui se laisse distraire par les hasards d’accidents matériels. Ces matériaux sont tantôt solides (objets de métal, bois, pièces d’outillage), tantôt pigmentaires (latex récupéré) ou textiles (gamme de tissus).

Jasmine Colizza

muséologue et directrice artistique

Jasmine Colizza est responsable des arts visuels à la Maison des arts de Laval depuis 2009. À ce titre, elle assure la direction artistique et la gestion de la Salle Alfred-Pellan. Elle supervise la production des expositions et les activités d’éducation artistique. Pour la Ville de Laval, elle a réalisé la politique d’acquisition de la collection d’œuvres d’art mobiles et le cadre de gestion de l’art public. Elle détient une maîtrise (DEA) en muséologie de l’Université de Saint-Étienne (France, 1999), un D.E.S.S. en médiation culturelle (1997) et un Master en communication et culture de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (France, 1996), et un baccalauréat en communications de l’UQÀM (1991). Sa recherche a porté sur l’éducation artistique en art contemporain.  Elle a été adjointe au commissaire pour des expositions tel que « Chagall, connu et inconnu », présentée au Grand Palais de Paris, et a agi comme co-commissaire de plusieurs expositions en art actuel pour le regroupement d’artistes Le Labo de Nice.

Sujet de la conférence : Franchir la frontière de l’art contemporain : le cas de la salle Alfred-Pellan.

Chloé Desjardins

artiste visuel

Visite de l’exposition « Échafaudages »

Chloé Desjardins a complété en 2009 un baccalauréat de l’Université Concordia dans le programme Studio Arts. Elle a ensuite fait une maîtrise en création à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM qu’elle a terminée en 2011. Durant cette formation, elle s’est intéressée de près aux techniques du moulage dont elle a approfondi l’apprentissage. La sculpture détient maintenant une place prédominante dans sa pratique. Au cours des dernières années, ses œuvres ont été présentées à Montréal à la galerie Parisian Laundry, Lilian Rodriguez, SAS, B-312 (solo) et Battat Contemporary. En 2013, le Bureau d’art public de la Ville de Montréal a annoncé sa participation comme finaliste à deux concours d’art public et la Ville a fait l’acquisition d’une de ses œuvres pour sa collection.

Sujet de la conférence : « Oser être spectateur » : à partir des expériences et des réactions suscitées par « Échafaudages », une discussion sur la notion de « choc esthétique » sera engendrée à travers les sujets de la communicabilité de l’art et l’appréciation esthétique des œuvres.


Louis-Philippe Côté

Sarah Lévesque

scénariste et journaliste

Pendant plus de 10 ans, Sarah Lévesque fait ses armes comme journaliste culturelle pour diverses publications. Elle exerce ensuite sa plume à l’écriture de fictions et de documentaires. Elle est finaliste du concours « Cours écrire ton court » (2011) avec le court métrage « Tête de lion ». Elle co-scénarise « Des chevaux, des hommes et du cash », série en trois épisodes sur les courses de chevaux au Québec pour la chaîne Historia. En 2015, le long métrage « Le Bruit des arbres », qu’elle coécrit avec le réalisateur François Péloquin, a été sélectionné en compétition officielle à Karlovy Vary et obtint un prix du jury au festival Les Perséides. Aujourd’hui, elle développe deux longs métrages, L2f2 sur l’amour en mode texto avec Dominique Skoltz et La Fonte des glaces, deuxième scénario avec François Péloquin.

Sujet de la conférence : Les bienfaits d’un choc esthétique. Pourquoi créer un choc esthétique? Pour se démarquer? Ou pour innover? Trois axes seront abordés autour de l’écriture d’un scénario long au cinéma : la traduction d’une idée en récit cinématographique, la construction de personnages denses et profonds et leur transcription narrative et jouer avec la forme.

Sayeh Sarfaraz

artiste visuel

Sayeh Sarfaraz est née à Chiraz, capitale culturelle de l’Iran. Diplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (France), elle a très récemment immigré au Canada et vit à Montréal depuis 2009. Son univers artistique puise son inspiration à même les événements politiques liés au gouvernement de son pays d’origine. L’angoisse permanente du conflit, de la censure, de la séquestration du peuple iranien se transmet par le langage naïf d’une collection de jouets de plastique et de dessins. En lien direct avec son itinérance et son exil, les figurines, mises en scène selon des parcours enfantins et aléatoires, vivent des situations dramatiques. Sayeh Sarfaraz a exposé ses œuvres, entre autres à la Fonderie Darling (Montréal), à la Maison des arts de Laval et à la Galerie ARTSPACE (Ontario).

Zïlon

artiste visuel et street art

Figure de proue des mouvements punks et de la scène underground, Zïlon pratique son art, que ce soit sur les murs du centre-ville, dans des clubs, dans de grands événements, sur des murales, ou même sur des édifices. Depuis plus de 30 ans, il se renouvelle sans cesse et explore diverses formes artistiques comme la bande dessinée, la performance, la musique, la création digitale, la décoration de divers environnements, la création de fresques pour des décors de cinéma ou de théâtre. Il a plus d’une cinquantaine d’expositions solo à son actif et ses œuvres ont pu être vues jusqu’à New York, Londres et Paris. Que ce soit comme créateur de murales pour Harley-Davidson, peintre d’objets ou de costumes pour le spectacle Montréal symphonique dans le cadre des célébrations du 375e anniversaire de Montréal, ou encore en tant que DJ ou membre d’un groupe punk-rock, Zïlon ne laisse personne indifférent et est toujours aussi innovateur et présent.


Cinéma

L’Art fait du bien

Cinéthique

Le contact avec l’art laisse une trace indélébile dans la tête et dans le cœur des gens. L’art fait réfléchir et rêver, il humanise, émerveille… Ce documentaire propose une rencontre avec sept personnages uniques dont les vies ont été grandement enrichies par la découverte, la pratique ou l’amour de l’art.

Guillaume Vallée

cinéaste

Cinéaste expérimental, artiste vidéo et commissaire indépendant, Guillaume Vallée est diplômé de l’Université Concordia en cinéma d’animation et titulaire d’un MFA in Studio Arts – Film Production. Il s’intéresse à toutes formes alternatives de l’image en mouvement et fait usage de différentes techniques « techno-artisanales » en explorant la matérialité médiatique par des interventions directes, des manipulations optiques et de la distorsion analogique dans le but de créer des œuvres hybrides et élargies. Vallée questionne les notions de réappropriation et de recyclage, en traitant tout matériau comme du found footage au sein d’une pratique uniquement collaborative, dans le cadre de créations filmiques, vidéographiques et performatives. Ses performances audiovisuelles ont été présentées dans une multitude de festivals (MUTEK, O.F.N.I., FICFA, Les Perséides) et ses films et vidéos expérimentaux, en distribution chez Vidéographe, ont été présentés internationalement. Son dernier court-métrage, « Le bulbe tragique », a remporté le Best Canadian Work au WNDX Festival of Moving Image.


Sarah Seené

Visages et villages

d’Agnès Varda et de JR
Ciné-club de Laval

La réalisatrice Agnès Varda, du haut de ses 88 ans, nous amène sur un road trip au travers de la France, en quête de ce choc esthétique qui ne pourra se vivre qu’à la rencontrer des gens. Avec son acolyte JR, un artiste de street art particulier, elle fait la démonstration que l’esthétique trouve sa force dans une expérience sensible commune et peut être le ciment de nos sociétés.  Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR.  Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.


Ciné Tamaris Social Animals

Danse

Marie-Hélène Bellavance

artiste multidisciplinaire et danseuse

Marie-Hélène Bellavance termine en 2004 son baccalauréat à l’Université Concordia en Beaux Arts avec mineure en psychologie. Depuis, elle s’établit comme voix émergente importante dans le réseau artistique montréalais. Elle compte déjà plusieurs expositions collectives et solos à son actif et est représentée, depuis 2007, par la Galerie Dominique Bouffard à Montréal. En 2005, elle fait une première apparition en danse avec la compagnie Corpuscule Danse, puis en 2006, co-chorégraphie la pièce « S’ancrer dans la suspension ». La réalisatrice Sophie Deraspe lui offre par la suite un premier rôle au cinéma, soit celui de Simone, le personnage principal du film Les signes vitaux. Le film remportera plusieurs prix, dont celui de Best Actress au Festival du Film de Whistler. Depuis 2008, elle retrouve la compagnie Corpuscule Danse et travaille avec les chorégraphes Estelle Clareton (2012), Chantal Lamirande (2015) et Lucie Grégoire (2017).


Sandra Larochelle

Claudia Chan Tak

chorégraphe et coach pour le Gand Continental de Montmorency

Claudia Chan Tak est une artiste pluridisciplinaire formée en arts visuels et en danse contemporaine. Formée à l’Université Concordia en Intermedia/CyberArts, Department of Studio Arts, elle reçoit en 2012 la bourse d’excellence William Douglas pour son baccalauréat en danse contemporaine à l’UQAM. Elle y termine en 2017 un mémoire-création qui questionne les liens entre film documentaire et danse contemporaine. En janvier 2018, dans le nouvel Édifice Wilder, elle présente une première installation chorégraphique à Tangente qui allie arts visuels, danse, mapping vidéo et performance sonore. Grâce à ce projet, elle devient lauréate du Prix Mécènes investis pour les arts pour souligner la qualité et l’innovation de sa démarche. Plusieurs de ses projets chorégraphiques ont été vus sur scène. De plus, son premier court-métrage « La Buvette des carnivores » reçoit le prix de la Cinémathèque québécoise pour la meilleure réalisation lors du Festival Quartiers Danses en 2015 alors que « Norma », réalisé en 2016, fait partie de la sélection officielle du prestigieux Festival International de Films sur l’Art.


Julie Artacho

Sylvain Émard

chorégraphe et danseur | Le Grand Continental

Artiste prolifique de notoriété internationale, Sylvain Émard crée sa compagnie Sylvain Émard Danse en 1990. Depuis « Ozone, Ozone » (1987), son premier solo, jusqu’au septuor masculin « Ce n’est pas la fin du monde » (2013), il explore le territoire de la nature humaine à travers la puissance du corps. En 2017, après 15 ans d’absence, Sylvain Émard remonte sur scène dans un tout nouveau solo, « Le chant des sirènes ». Aujourd’hui, son répertoire compte une trentaine de pièces originales dont la résonance s’étend bien au-delà du Québec. Il en surprend plus d’un en créant Le Grand ContinentalMD au Festival TransAmériques en 2009. Depuis, cette danse en ligne contemporaine a fait bouger près de 2 500 danseurs amateurs locaux à travers le Canada, les États-Unis, le Mexique, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, le Chili et l’Allemagne, attirant plus de 105 000 spectateurs. En septembre 2017, Le Super Méga Continental réunit 375 Montréalais sur la place des Festivals pour souligner le 375e anniversaire de la métropole. Récipiendaire de plusieurs récompenses dont le prestigieux prix Jean A. Chalmers en 1996 pour l’ensemble de son œuvre, Sylvain Émard est nommé Personnalité de la semaine La Presse/Radio-Canada pour Le Grand ContinentalMD en 2011. Il est également cofondateur de Circuit-Est centre chorégraphique.


Cindy Boyce

France Geoffroy

chorégraphe et danseuse

Pionnière de la danse intégrée au Québec, France Geoffroy a cofondé en 2000 Corpuscule Danse, une compagnie au sein de laquelle elle assure la direction générale et artistique. Elle enseigne la danse intégrée aux enfants, adolescents et adultes, intervient également comme interprète, consultante et conférencière. Depuis ses débuts en 1994, France Geoffroy a mené une carrière riche et éclectique, dansant entre autres pour les chorégraphes Johanne Madore, Estelle Clareton, Harold Rhéaume, Benoit Lachambre et Chantal Lamirande. Sa démarche artistique est centrée sur l’esthétique et les possibilités de mouvance du corps atypique, en utilisant les contraintes physiques comme données de départ, mais sans s’arrêter à elles. C’est pourquoi danser et faire danser demeure sa priorité. Elle a tant fait pour montrer qu’une danseuse en fauteuil roulant est avant tout… une danseuse.

Priscilla Guy

artiste multidisciplinaire et chorégraphe

Priscilla Guy est une artiste et chercheuse multidisciplinaire basée à Montréal. Elle fonde Mandoline Hybride en 2007, bannière sous laquelle elle crée des œuvres hétéroclites (cinédanse, danse in situ, spectacles scéniques multidisciplinaires) qui s’articulent principalement autour de l’inscription du corps dans son environnement quotidien (paysages, architectures, mobilier) et des rapports productifs entre différents médias artistiques. Parallèlement à son travail artistique, Priscilla Guy collabore à l’avancement de la recherche en cinédanse via diverses publications, conférences et projets académiques. Elle agit également comme commissaire et pédagogue dans ce créneau hybride. Elle poursuit présentement des études doctorales en cinéma à l’Université de Lille (France) avec une thèse axée sur l’autoreprésentation des femmes artistes en cinédanse. Son travail d’artiste et de chercheuse est diffusé aux échelles locale et internationale.

Georges-Nicolas Tremblay

artiste multidisciplinaire et danseur

Issu des arts visuels, du théâtre et de la danse, Georges-Nicolas Tremblay a fait partie de la compagnie de danse Cas Public (Hélène Blackburn) pendant 6 ans, ce qui lui a permis de danser sur plusieurs scènes à travers le monde. Il a également travaillé avec Harold Rhéaume, Chantal Caron, Estelle Clareton, Louise Bédard et Sylvain Émard. Plus récemment, on a pu le voir dans « Symphonie 5.1 » et dans « Corps secret, corps public », les dernières créations de Van Grimde Corps Secrets, compagnie avec qui il a travaillé pendant 3 ans. Il danse actuellement pour la compagnie Bouge de là, sous la direction d’Hélène Langevin, et pour Corpuscule Danse, dirigé par France Geoffroy. Parallèlement à sa carrière d’interprète, il développe également son propre travail chorégraphique, en plus de travailler comme conseiller artistique et dramaturge. Il complète actuellement une maîtrise en danse à l’UQAM dans laquelle il s’intéresse à la dramaturgie en danse et sur l’apport de l’interprète à celle-ci.


Littérature

Mathieu Arsenault

écrivain

Mathieu Arsenault est né en 1976 à Rimouski. Il est un des membres fondateurs d’OVNI et collabore régulièrement à Spirale. Il a fait paraître « Album de finissants » (Triptyque, 2004), salué par la critique, sa thèse de doctorat « Le lyrisme à l’époque de son retour » (Nota Bene, 2007) et « Vu d’ici » (Triptyque, 2008). En octobre 2008, une version de « Vu d’ici » a été mise en scène par Christian Lapointe et le Théâtre péril au théâtre la Chapelle. Il multiplie aussi les lectures publiques (Poésie dans les parcs, Slamontréal, off-FIL, off Festival de poésie de Trois-Rivières). Depuis septembre 2008, il effectue un stage postdoctoral à l’UQAM.

Sujet de la conférence : Nous vivons à une époque où l’art et la culture sont facilement accessibles et en grande quantité. Cette rencontre portera sur la gestion de l’attention, sur la meilleure manière de traverser toute la culture disponible sans perdre son enthousiasme. Parce que dans cette forêt d’œuvres d’art le choc esthétique attend, il est là, mais on ne sait jamais où il est.


Mathieu Arsenault

Marie-Paule Grimaldi

poétesse et slameuse

Elle est parfois poète et artiste de performance, parfois animatrice, productrice et directrice artistique d’événements poétiques. Une chose est certaine, Marie-Paule Grimaldi est une figure de proue de la poésie au Québec. Elle est cofondatrice de l’organisme La Poésie partout, dont le mandat est la diffusion de la poésie… partout et par tous les moyens!  Marie-Paule Grimaldi a présenté aux Francofolies de Montréal de 2009 à 2011 le spectacle « Des filles qui ont de la gueule ». Elle a aussi initié et coproduit les Slam Sessions Aux Écuries en 2012. Elle a publié des textes poétiques dans plusieurs revues et collectifs et, aux Éditions Rodrigol, son recueil « Lame crépuscule » en 2014. Mme Grimaldi travaille beaucoup avec les personnes en situation d’exclusion, notamment les femmes en difficulté et criminalisées. Elle a mis sur pied divers ateliers de création de poésie dans divers milieux communautaires ou en milieu carcéral, par exemple. Poète et performeuse, productrice et médiatrice, Marie-Paule Grimaldi partager son parcours et ses expériences tout en proposant une exploration active de la poésie aux participants.

Sujet de la conférence : La poésie propose un chemin esthétique qui utilise le langage pour faire jaillir de nouveaux sens et qui permet d’entrer en relation de manières différentes avec le monde, soi et les autres. Le choc de la poésie entraîne de nouveaux espaces, qui renouvellent jusqu’à son rôle.


Julie D’Amour-Léger

Étienne Lepage

dramaturge et scénariste

Auteur dramatique, scénariste, traducteur et créateur transdisciplinaire, Étienne Lepage présente son travail partout en Amérique du Nord et en Europe. Ses nombreuses créations illustrent le caractère impétueux, engagé, partisan du mouvement et des idées, et l’étonnante richesse et talent d’Étienne Lepage. Avec ses pièces comme « Rouge gueule » (2009), « L’Enclos de l’éléphant » (2011), « Robin et Marion » (2012) et « Toccate et fugue » (2017), on ne peut que constater qu’il a plusieurs cordes à son arc. Il présentera en mars 2018, au TNM, une réécriture de « L’Idiot » de Dostoïevski, spectacle créé en collaboration avec la metteure en scène Catherine Vidal. Comme le dit si bien le metteur en scène Claude Poissant : « Étienne s’anime et cherche le point de discussion sur tous les sujets. Il est toujours à la recherche d’un monde meilleur. Il est outré par l’injustice, le statu quo ». Tout cela se reflète dans son écriture.

Sujet de la conférence : Réflexion sur le fond et la forme dans l’acte d’écriture, en lien avec le thème de la semaine. Démystifier l’imaginaire souvent romantique et inaccessible qui est associé au fait d’être écrivain. On ne naît pas auteur, on le devient.


Emmanuelle Sirois

Jérémie McEwen

professeur de philosophie

Jérémie McEwen enseigne la philosophie au Collège Montmorency. Chroniqueur philo sur les ondes d’Ici Radio-Canada Première, il a publié un essai dans la revue Nouveau Projet, « La jeunesse de la vieillesse ». Il a contribué à l’ouvrage collectif « Le souffle de la jeunesse », chez Écosociété, avec l’essai « Le sens du monde ». Depuis 2016, il enseigne le cours intitulé « Philosophie du hip-hop », qui connaît un certain rayonnement. Il fait aussi du rap dans ses temps libres au sein du duo La Brigade des Moeurs.


Julie Artachio

François Rioux

écrivain en résidence

François Rioux est né en 1980 à Trois-Pistoles. Installé à Montréal depuis 2006, il enseigne la littérature au Collège Montmorency où il est présentement écrivain en résidence. Il est l’auteur des recueils de poèmes « Soleils suspendus » (2010), « Poissons volants » (2014, Prix des libraires du Québec) et « L’empire familier » (2017), tous publiés aux éditions Le Quartanier. Il signe également des comptes rendus critiques dans la revue de poésie Estuaire. 

Alexandre Soublière

écrivain

Écrivain aux multiples talents, Alexandre Soublière a écrit deux romans dont le premier, Charlotte Before Christ aux éditions du Boréal, a beaucoup fait parler de lui, en 2012, puisqu’il propose l’histoire d’un couple de jeunes paumés, Sacha et Charlotte, dans un style bien particulier : le langage des jeunes en milieu urbain, du franglais/slang/texto. Détenteur d’un DEC en littérature et d’un baccalauréat en communication, profil vidéo, à l’Université Concordia, Alexandre Soublière a aussi écrit pour la Web télé de Radio-Canada (TOU.TV), notamment, il est coauteur de la série Dakodak, il a collaboré avec Dumas comme parolier sur un de ses albums et a également travaillé dans une boîte de publicité. Il est toujours plein de projets et son écriture se prête à divers médiums.

Sujet de la conférence : Écrire, c’est d’inventer des histoires, oui, mais surtout de se développer une voix unique à travers laquelle nous voulons les raconter. C’est cette voix qui provoque un choc esthétique.


Mathieu Fortin

Musique

Escale Montmorency

Spectacle musical multiculturel par des artistes et des étudiants du Collège Montmorency.

Queen Ka

slameuse et poétesse

Artiste importante de la scène Slam de Montréal, Queen Ka, de son vrai nom Elkahna Talbi, a participé à plusieurs reprises à diverses soirées Slam à Montréal, alors même qu’elles n’en étaient qu’à leurs débuts. En compagnie de Ivy, elle a participé à divers événements comme « Nuit blanche sur tableau noir » et les Francofolies de Montréal. De plus en plus, Queen Ka se produit en compagnie d’autres artistes comme ce fut le cas avec Grand Corps Malade à Québec, mais aussi sur les scènes du monde comme lorsqu’elle a été invitée au Festival international de Berlin. Elle travaille depuis plusieurs années avec le musicien Blaise Borboën-Léonard avec qui elle a mis sur pied le spectacle Délirium présenté au théâtre Les Écuries en 2008. Son dernier spectacle, mis en scène par Yann Perreau, « Ceci n’est pas du slam », a été élaboré avec les musiciens Blaise Borboën-Léonard et Stéphane Leclerc qui ont mis en musique les textes de Queen Ka. Cette artiste travaille aussi avec les jeunes afin de les initier et les sensibiliser aux arts de la scène comme elle l’a fait avec son projet de collaboration avec la Place des Arts, « Queen Ka – de la poésie au slam », auquel 1 000 jeunes ont participé. Elle vient de publier son recueil de poésie « Moi, figuier sous la neige » aux éditions Mémoire d’encrier.


Maude Chauvin

Keith Kouna

auteur-compositeur-interprète

Le nom et le personnage de Keith Kouna sont indissociables du groupe de musique Les Goules, étonnante formation qui a sévi sur les scènes alternative ou indie de notre capitale tout juste après le bogue de l’an 2000. Peu enclin à l’autocongratulation et à l’immobilisme, Keith Kouna est de retour avec un nouvel album « Bonsoir shérif » après trois opus vivement applaudis, nombre de distinctions et des tournées des deux côtés de l’Atlantique. L’auteur-compositeur-interprète propose un nouveau spectacle incisif, empli du fiel d’un rock qui parle la langue maudite des hommes de lettres. 


Théâtre

Nordicité : des pas sur le cercle

Pièce de théâtre

Premier spectacle du cycle nordique, Nordicité est une quête. À travers un témoignage intime, une artiste nomade nous révèle sa rencontre avec le nord et son vertige face à cette immensité qu’elle ne pouvait capturer. Poème visuel où se mêlent projection vidéo, objets, musique, théâtre et danse, c’est une invitation au voyage entre mythes et réalités et une réflexion sur notre capacité à comprendre les voix du nord.

José Babin est la directrice artistique du Théâtre Incliné où elle a développé son théâtre de la matière. Metteure en scène, auteure, comédienne et marionnettiste, elle se concentre sur une écriture scénique faite d’espaces morcelés où la matière inanimée, les corps, le texte, la lumière et la musique incarnent un détail de la toile complète. Grande voyageuse, elle s’inspire de territoires et de cultures multiples pour créer des œuvres.

Achat de billets et information : www.theatreincline.ca


Kalle Nio

Sylvie Moreau

comédienne, metteure en scène et dramaturge

Cette comédienne connue du grand public pour ses nombreuses interprétations à la télévision s’illustre également sur les scènes de théâtre depuis de nombreuses années. Parmi ses rôles marquants à la télévision, on peut nommer celui de Catherine, de la série éponyme, mais également celui Valence Leclerc dans la série culte « Dans une galaxie près de chez-vous ». Au théâtre, Sylvie Moreau a incarné plusieurs rôles, mais elle participe aussi à la création de certaines pièces, que ce soit comme coauteure ou metteure en scène dont « L’incompréhensible vérité du maître » (1999), « Les Artistes naturels » (2002) et, plus récemment, « Dans la mémoire de Proust », une pièce à l’affiche en février et mars à l’Espace Libre, pièce pour laquelle elle signe la mise en scène et le texte. Sylvie Moreau affirme avoir vécu un choc esthétique en lisant « À la recherche du temps perdu » de Proust et elle en parlera lors de son passage à Montmorency.

Sujet de la conférence : Vivre le choc esthétique avec Proust (avec extraits de sa pièce de théâtre « Dans la tête de Proust »).


Maude Chauvin