Fut-il une époque où il était plus complexe de saisir l’identité des personnes? Du temps de nos grands-parents, une nationalité, une situation matrimoniale, un métier, une confession et l’affaire était classée. Aujourd’hui, il semble qu’on n’arrive jamais à faire le tour de la question. Cela peut s’expliquer, à bien des égards, par le progrès des libertés individuelles qui sont plus grandes que jamais et permettent à chacun de se construire comme il l’entend. Il y a aussi une ambiguïté identitaire qui peut naître des changements incessants que notre environnement social nous fait vivre. Combien d’emplois devra compter le travailleur moyen contemporain? Après des pans entiers de notre vie sociale, la consommation et une part de notre sexualité, quels autres domaines de la vie deviendront virtuels? Les catégories politiques classiques comme la gauche et la droite, le nationalisme et le multiculturalisme, sont-elles toujours pertinentes pour représenter nos convictions? Reste-t-il quelque chose de notre identité qui soit immuable ou des catégories pour la définir qui nous soient toujours inconnues?

Les sciences humaines sont donc toutes désignées pour nous permettre de nous faire une tête sur le sujet de l’identité. Les étudiants et la communauté montmorencienne sont invités à y réfléchir avec nos invités lors de l’édition 2018 de la Semaine des sciences humaines.

Le comité organisateur :

Les professeurs Paul Dauphinais, Amélie Drouin, Andréa Szabo, Marc André Fortier, Lise St-Arnaud, Louis-Philippe Caron-Lanteigne, Louis Hargreaves, Valérie Lafrance, Dominic Ermel et le conseiller à la vie étudiante, Gilles Lalonde.

Les collaborateurs :

Les professeurs Benoît Mercier, David Lamontagne, Philippe Lang et Pascal Chevrette (pour l’équipe de Cinéthique).

Chantal Demers, conseillère d’orientation

Marie-Hélène Morin, conseillère à l’information scolaire – Jeunes Inuits

Geneviève Brosseau, technicienne en loisirs

Nathalie Corbeil, agente de soutien administratif

 

Merci au Service des communications, au Service des ressources matérielles et à l’équipe du comptoir de l’audiovisuel pour leur soutien.