Comment les étudiants du programme de Techniques d’éducation à l’enfance voient-ils la place des hommes dans le domaine de l’éducation à l’enfance? Qu’est-ce qu’ils apprécient de leur parcours collégial à Montmorency? Lisez leurs témoignages pour le savoir.

Camille Bru

Étudiant en 3e année (2019-2020)
En provenance de la Martinique (France) 

Pourquoi as-tu choisi le Collège Montmorency?
Étant un étudiant étranger, la proximité avec Montréal me plaît beaucoup. De plus, avant de venir étudier au Collège Montmorency, j’avais entendu dire qu’il était possible de s’impliquer bénévolat. Cela a suscité mon intérêt, puisque l’implication auprès de ma nouvelle communauté est importante pour moi. Aujourd’hui, je m’implique dans Les jardins en équilibre et au Café étudiant du Collège.  

Pourquoi étudier en éducation à l’enfance?
Lorsque j’ai fait mon choix, je me suis dit pourquoi pas. Avant mon arrivée au Québec, j’avais la certitude de vouloir travailler avec les gens. Toutefois, je ne me sentais pas prêt. C’est peu de temps avant de quitter la France que j’ai vraiment réalisé ce qui a de l’importance pour moi. C’est cela qui m’a poussé à étudier en éducation à l’enfance. 

Qu’est-ce qui te plaît dans ton programme d’études?
L’aspect technique, les cours pratiques et la disponibilité des professeurs.    

Depuis le début de tes études collégiales, nomme-moi quelque chose de significatif dans ton parcours.
D’emblée, je dis les stages que j’ai faits et les projets sur lesquels j’ai travaillé.  

Après l’obtention de ton DEC, quels sont tes intentions ou projets?
Je souhaite faire mon entrée sur le marché du travail pour vivre la réalité d’un éducateur à l’enfance. Dans quelques années, j’aimerais peut-être retourner aux études pour obtenir une spécialisation, qui me permettrait de travailler auprès d’enfants à défi particulier.   

Que dirais-tu à de futurs étudiants pour les inciter à venir étudier en éducation à l’enfance au Collège Montmorency?
Les professeurs sont géniaux et les opportunités qui nous sont offertes sont sensationnelles.  

En quelques mots, comment qualifies-tu ton passage au Collège Montmorency?
Je ne me suis jamais senti autant chez-moi que depuis que je vis au Québec. 

Comment vois-tu la place des hommes dans le domaine de l’éducation à l’enfance?
Je trouve que nous avons autant notre place que les femmes. L’inverse s’applique aussi pour les femmes qui évoluent dans des domaines traditionnellement masculins. Un enfant a autant de besoins des hommes que des femmes pour les éduquer.   

Francis Gulyas-Delvoye

Étudiant en 2e année (2019-2020)
De Laval

Pourquoi as-tu choisi le Collège Montmorency?
Puisque je n’ai pas de voiture pour me déplacer, la proximité avec mon lieu de résidence était un atout majeur. Le fait de savoir que le Collège organisait beaucoup d’activités m’attirait aussi. Plusieurs amis m’avaient aussi parlé en bien du Collège avant que je m’y inscrive.  

Pourquoi étudier en éducation à l’enfance?
J’ai toujours eu un grand désir d’aider les gens. C’est aussi très valorisant d’être un modèle pour les jeunes. Rendre les enfants heureux me rend heureux à mon tour. Au début de mes études, j’étais incertain face à mon choix, mais maintenant, je ne le regrette pas du tout.  

Qu’est-ce qui te plaît dans ton programme d’études?
Les stages sont vraiment intéressants parce qu’ils nous permettent de savoir si le programme de formation en éducation à l’enfance est fait ou non pour toi.  

Depuis le début de tes études collégiales, nomme-moi quelque chose de significatif dans ton parcours.
Sans hésitation, je dis les stages. Ils nous donnent la chance de voir concrètement qu’elle sera notre travail à la fin de nos études. C’est grâce aux stages que j’ai eu la certitude que c’était ce que je voulais faire comme travail dans la vie. Un autre élément significatif pour moi, ce sont les professeurs, qui nous encouragent dans notre parcours et veulent notre réussite.  

Après l’obtention de ton DEC, quels sont tes intentions ou projets?
Je veux travailler dans un CPE, mais aussi suivre d’autres cours pour me perfectionner comme éducateur à l’enfance. Je trouve qu’apprendre de ses expériences et les partager avec mes pairs est profitable aux enfants.  

Que dirais-tu à de futurs étudiants pour les inciter à venir étudier en éducation à l’enfance au Collège Montmorency?
Les gars peuvent se sentir intimidés par la présence importante des filles en éducation à l’enfance et être confrontés à des préjugés. Il ne faut pas avoir peur et se décourager. Crois en toi et va jusqu’au bout de ton rêve. Les professeurs sont là pour t’accompagner là-dedans.  

Comment vois-tu la place des hommes dans le domaine de l’éducation à l’enfance?
La place des hommes est importante, car elle change la dynamique. Être un modèle différent pour les enfants est stimulant. Mon objectif, à la base, est de contribuer au bon développement des enfants.   

Samuel Jutras

Étudiant en 3e année (2019-2020)
De Lorraine

Pourquoi as-tu choisi le Collège Montmorency?
Quelques-uns de mes amis ont étudié au Collège avant moi. Ils m’ont parlé du programme et du fait qu’il y a un CPE sur place, qui donne des opportunités d’apprentissage concrètes. Ils m’ont conseillé de venir y étudier aussi, car c’est un beau cégep. En plus, il est proche de chez moi. 

Pourquoi étudier en éducation à l’enfance?
J’ai toujours aimé être en présence d’enfants. D’ailleurs, mon expérience comme moniteur de camp de jour a été un déclencheur dans ma décision de m’inscrire dans cette formation collégiale. 

Qu’est-ce qui te plaît dans ton programme d’études?
L’approche plus pratique que théorique utilisée me plaît beaucoup. 

Depuis le début de tes études collégiales, nomme-moi quelque chose de significatif dans ton parcours.
Mon premier stage, très tôt pendant mon parcours collégial, m’a ouvert les yeux sur une réalité que je ne soupçonnais pas. Avant de débuter mes études, je me disais que je voulais travailler en milieu scolaire plutôt qu’en CPE ou en garderie. Je ne me voyais pas avec des enfants en bas âge. À ma grande surprise, ce stage dans un CPE de Lorraine m’a prouvé le contraire. Cette révélation m’a donc ouvert d’autres portes, qui augmenteront mes perspectives d’emploi dans le futur.  

Après l’obtention de ton DEC, quels sont tes intentions ou projets?
Être éducateur en milieu scolaire ou dans un centre de la petite enfance.  

Que dirais-tu à de futurs étudiants pour les inciter à venir étudier en éducation à l’enfance au Collège Montmorency?
Si tu aimes être en compagnie d’enfants, c’est le programme qu’il te faut suivre. Les gars qui veulent étudier en éducation à l’enfance ne doivent pas céder aux préjugés et suivre leur instinct. Contrairement à ce trop de gens croient, ce n’est pas un domaine réservé aux femmes seulement. Personnellement, lorsque je dis étudier en éducation à l’enfance, je reçois beaucoup de respect des membres de mon entourage. Cela me rend vraiment fier.  

En quelques mots, comment qualifies-tu ton passage au Collège Montmorency?
Je suis heureux de faire cette formation. C’est grâce au soutien de mes excellents professeurs que je suis encore là. Durant mes études, j’ai eu des doutes. J’ai pensé changer de domaine. Aller étudier en psychologie. Ils ont été tellement inspirants et motivants, jour après jour, que j’ai décidé de terminer mon DEC.   

Comment vois-tu la place des hommes dans le domaine de l’éducation à l’enfance?
La place des hommes est essentielle malgré ce que les préjugés et les stéréotypes de la société veulent laisser croire. Les éducateurs et les éducatrices à l’enfance ne sont pas de simples gardiens ou gardiennes. Selon moi, les enfants ont autant besoin de modèle masculin que féminin dans leur vie. Chaque individu, qu’il soit homme ou femme, approche les enfants à sa façon. C’est la multitude de ces façons de faire qui permet le plein développement des enfants. La base dans tout ça, c’est de rester authentique.  

 

Lenny Nelson

Étudiant en 2e année (2019-2020)
De Laval

Pourquoi as-tu choisi le Collège Montmorency?
J’avais envie de partir à zéro, d’aller vers de la nouveauté en ne suivant pas mes amis au cégep. Je voulais vivre autre chose et me créer mon propre réseau de contacts. Avant de m’inscrire à Montmorency, j’avais entendu parler du Club de jeux du Collège. J’ai trouvé ça intéressant.  

Pourquoi étudier en éducation à l’enfance?
J’ai un magnétisme naturel envers les enfants. La relation entre eux et moi s’établie rapidement. D’ailleurs, j’avais déjà travaillé bénévolat avec des enfants avant d’entrer au cégep. J’avais envie de pousser ma passion pour les enfants en étudiant dans le domaine pour voir jusqu’ ça me mènera. Au départ, ma demande d’admission était en éducation spécialisée. N’ayant pas été accepté, j’ai choisi l’éducation à l’enfance. Avec le recul, je suis content de la tournure des événements, qui m’ouvrira éventuellement les portes en éducation spécialisée 

Qu’est-ce qui te plaît dans ton programme d’études?
La formation en soi. J’aime tout ce que j’apprends à propos des enfants, de leur développement et des interventions à faire auprès d’eux.  

Depuis le début de tes études collégiales, nomme-moi quelque chose de significatif dans ton parcours.
C’est mon premier stage parce que c’est à cette occasion-là que j’ai pu mettre en application ce que j’avais appris jusque-là dans mon parcours collégial.  

Après l’obtention de ton DEC, quels sont tes intentions ou projets?
J’aimerais poursuivre mes études en éducation spécialisée tout en travaillant à temps partiel en éducation à l’enfance. Ce sera une excellente façon d’acquérir de l’expérience.  

Que dirais-tu à de futurs étudiants pour les inciter à venir étudier en éducation à l’enfance au Collège Montmorency?
Les stéréotypes en lien avec les hommes sont souvent faux. Les hommes sont en demande en éducation à l’enfance, car ils sont un apport non négligeable dans le développement d’un enfant. Nous pouvons être un modèle pour eux. Dans un autre ordre d’idée, la mise en application concrète de nos apprentissages est un grand « plus » à Montmorency. Notamment, dû à la proximité du CPE situé dans le Collège.   

En quelques mots, comment qualifies-tu ton passage au Collège Montmorency?
La formation exceptionnelle et agréable, bien qu’elle soit exigeante. Les professeurs sont excellents. C’est aussi l’endroit parfait pour se faire de nouveaux amis.  

Comment vois-tu la place des hommes dans le domaine de l’éducation à l’enfance?
Notre place est importante. Les hommes agissent, enseignent et interviennent souvent différemment des femmes. Cela montre aux enfants que les façons de faire changent selon chaque personne. De plus, les modèles masculins sont nécessaires aux enfants pour diverses raisons. Il faut changer les stéréotypes. C’est ce que je fais dans mon entourage. J’ai envie de valoriser la place des hommes dans le domaine. L’éducation à l’enfance, c’est plus que jouer avec les enfants. Les enfants sont brillants. Ils comprennent ce qu’on leur dit même s’ils sont petits. 

Sheldrick Roc

Étudiant en 1re année (2019-2020)
De Laval

Pourquoi as-tu choisi le Collège Montmorency?
J’ai toujours su que j’étudierais à Montmorency et en plus c’est proche de chez moi. J’aime habiter et étudier à Laval. Avant de venir y étudier, je connaissais les Nomades, car je suis entraîneur de basketball dans un organisme lavallois.   

Pourquoi étudier en éducation à l’enfance?
J’ai toujours aimé travailler avec les jeunes. Depuis ma préadolescence, je suis moniteur de camp de jour, qui accueille des enfants de 6 à 12 ans.  

Qu’est-ce qui te plaît dans ton programme d’études?
J’apprécie énormément l’aide que m’apportent les filles qui sont dans mon programme. Comme nous sommes peu de garçons, j’ai envie de me démarquer. Plus concrètement, ce que j’aime du programme, c’est de m’outiller pour bien intervenir auprès des enfants. Je peux même mettre en pratique ce que j’apprends dans mon rôle d’entraîneur de basketball. Le programme m’a aussi appris à être plus démocratique que directif dans mon approche avec les enfants et les jeunes.  

Depuis le début de tes études collégiales, nomme-moi quelque chose de significatif dans ton parcours.
Mes stages ont été significatifs pour moi. Être un gars dans un univers de filles. J’ai constaté que les enfants aiment avoir des hommes auprès d’eux. Ils voient ça positivement.  

Après l’obtention de ton DEC, quels sont tes intentions ou projets?
J’ai l’intention de m’inscrire à l’université pour obtenir un certificat en adaptation scolaire. J’aimerais être un intervenant dans une école primaire.  

Que dirais-tu à de futurs étudiants pour les inciter à venir étudier en éducation à l’enfance au Collège Montmorency?
Faire sa place en tant qu’homme dans un milieu majoritairement féminin n’est pas facile. Il ne faut pas avoir peur de s’exprimer et de se démarquer. Le Collège Montmorency est un environnement ouvert aux autres et les professeurs sont d’un grand soutien.  

Comment vois-tu la place des hommes dans le domaine de l’éducation à l’enfance?
Les gars ont autant leur place que les femmes dans le domaine. Il ne faut pas avoir peur d’être entouré de filles. Il suffit de participer activement dans les cours pour faire sa place dans le programme. Dans le milieu du travail, je pense qu’en utilisant côté extravagant et dynamique, je vais faire ma place.  

La place des hommes vue par leurs collègues féminines 

« Les hommes ont leur place. Ils amènent un équilibre dans la vie des enfants. La présence des hommes en éducation à l’enfance permet aux enfants de faire face à une approche différente, qui se rapproche de la figure paternelle. Généralement, les hommes ont une facilité à discuter avec les enfants et à avoir de vraies conversations, tandis que les femmes ont moins, car elles sont plus maternelles et maternantes. »  

– Maxine Côté 

« L’apport des hommes en éducation à l’enfance est différent de celui de femmes. C’est parfait ainsi. Les hommes comme les femmes sont significatifs dans la vie des enfants. Comparativement aux femmes, les hommes jouent un rôle hyper important auprès des enfants, au niveau moteur, étant donné leur stature et leur force physique. Les enfants ont besoin de défis moteurs. Les hommes en éducation à l’enfance soutiennent efficacement les enfants émotionnellement, tout comme le fait un père ou un oncle dans la vie d’un enfant. Généralement, leur approche est plus calme que celle des femmes. »   

– Sherléika Rebecca Deus 

 

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