La cohorte de 2e année du programme Techniques en muséologie a collaboré avec la Sûreté du Québec pour un projet unique en son genre. Elle devait concevoir et fabriquer des mannequins sur mesure pour des uniformes aux dimensions inhabituelles pour la collection patrimoniale de la Sûreté du Québec. C’était dans le cadre du cours « Conserver les textiles » de la professeure Francine Clément. L’objectif principal du projet était d’apprendre aux étudiant·e·s à concevoir et à fabriquer des éléments de mise en valeur pour des expositions textiles.

La réserve de la Sûreté du Québec, qui sert également de salle d’exposition lors des visites guidées, a imposé un double défi aux technicien·ne·s en herbe. Les mannequins devaient non seulement être esthétiques, mais aussi respecter les normes strictes de conservation. Le projet s’est également inscrit dans une démarche écoresponsable en favorisant l’utilisation de matériaux recyclés. L’une des particularités de cette expérience a été la manipulation d’objets historiques, notamment l’uniforme de la première policière québécoise, embauchée à la Sûreté du Québec en 1975.

Ce projet novateur a non seulement permis aux étudiant·e·s de mettre en pratique leurs compétences en matière de conception muséologique, mais aussi de se plonger au cœur de l’histoire, et ce, tout en contribuant activement à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine culturel.

 

Deux étudiantes fières de leur mannequin conçu pour mettre en valeur l’uniforme de la première policière embauchée à la Sûreté du Québec.
Des étudiant·e·s posent devant le mannequin fabriqué pour un uniforme anti-explosif qui sera exposé dans la réserve ouverte à côté d’un véhicule anti-explosif.
Une étudiante devant le mannequin conçu et fabriqué pour le harnais d’un chien policier entraîné par les maîtres-chiens de la Sûreté du Québec. La forme bidimensionnelle en bois a été fabriquée à partir de retailles de contreplaqué et la base en bois à partir des panneaux réutilisés d’une table démontée.
On installe ici un uniforme de pompier. La manipulation des objets de collection muséales se fait toujours en portant des gants blancs de coton ou des gants de nitrile.