En muséologie, notre spécialité est la conservation et la mise en valeur: le soin à apporter à un objet de collection est un geste professionnel qui demande de la créativité et de la précision.

Apprends-en un peu plus sur l’équipe passionnée qui t’enseignera!

Robert Beaudoin, professeur

Mon plus beau souvenir associé à la muséologie
Le déménagement de la momie au musée Redpath dans le cadre du cours Protéger les objets organiques, enseigné par Marie-Claude Dion (1997).

L’objet le plus inusité sur lequel j’ai travaillé
Le cinématographe des frères Lumière.

La plus belle exposition que j’ai visitée
En 1987, l’exposition Léonard de Vinci : Ingénieur et architecte au MBAM, il s’est passé quelque chose en moi à ce moment, qui allait se révéler quelques années plus tard.

Si j’avais la chance de retourner en arrière et de choisir une institution muséale où réaliser mon stage de fin d’études en TEM, j’irais…
au National Air and Space Museum-Smithsonian Institution à Washington.

Marilyne Beauregard, professeure

Le plus beau projet auquel j’ai participé dans le cadre des cours que j’ai enseignés/accompagnés
Dans le cadre du cours Conserver les objets organiques, les étudiants et moi avons participé à un projet de conservation des objets inuits de la Guilde canadienne des métiers d’art. Les étudiants devaient examiner, documenter, nettoyer et fabriquer des boites de mise en réserve pour des objets faits d’os de baleine, d’ivoire de morse, de bois de cervidés ou de peaux animal. La plupart des objets étaient très anciens, délicats, fragiles et précieux historiquement. Les étudiants se sont sentis privilégiés d’avoir eu la chance de prendre soin de ces si beaux objets.

Si vous étiez un objet de musée, quel objet seriez-vous?
Une miniature sur ivoire pour sa finesse des détails.

Josianne Blouin, professeure et coordonnatrice du département

Mon plus beau souvenir associé à la muséologie
Ma participation à l’installation en réserve et en exposition de l’entièreté des collections du Gardiner Museum à Toronto, suite à sa rénovation complète. C’était un de mes premiers contrats et je ne cessais de réaliser à quel point j’étais chanceuse d’exercer ce métier.

L’objet le plus inusité sur lequel j’ai travaillé
Sans aucun doute un lot de tsantzas, des têtes réduites issues de rituels Jivaros, faisant partie de la collection du Musée Royal de l’Ontario (ROM).

À mes étudiants et étudiantes, je souhaite transmettre…
La curiosité et la motivation de relever les défis qui s’offrent à eux.

Francine Clément, professeure

Ma plus grande émotion vécue dans une exposition
À Rome, il y a longtemps, à vingt ans, les Fra Angelico, l’église San Luigi dei Francesi, et toute la ville, vraiment. Plus récemment, découvrir et redécouvrir en famille, à travers les yeux de mes enfants, les musées de la Smithsonian Institution et Cluny, le Musée du Moyen-Âge, Notre-Dame avant le triste incendie, les catacombes de Paris, la maison de Victor Hugo, le Louvre, le Musée du Quai Branly, le Mémorial de Caen…

À mes étudiants et étudiantes, je souhaite transmettre…
l’importance de l’ardeur au travail, la passion et la valeur du patrimoine, la confiance en leur futur.

Si vous étiez un objet de musée, quel objet seriez-vous ?
Un tapis hooké.

Marie-Claude Dion, professeure

Mon plus grand défi professionnel en muséologie
Arriver à faire nager trois bélugas dans le vélodrome olympique de Montréal. Le bassin du Saint-Laurent marin du Biodôme de Montréal a été conçu pour ça.

Ma (ou mes) plus belle(s) rencontre(s) professionnelle(s)
Il y en a eu beaucoup ! J’opterai pour les mentors qui ont forgé ma vision de la muséologie : Claude Benoit, muséologue, Jean St-Cyr, muséographe, Goéry Delacôte, directeur de l’Exploratorium de San Francisco et Tom Semadeni, directeur de Science North.

Le plus beau projet auquel j’ai participé dans le cadre des cours que j’ai enseignés/accompagnés
Déménager une momie avec les étudiants dans un bâtiment patrimonial qui n’avait pas d’ascenseur. C’est haut trois étages quand on transporte une vieille dame de 2500 ans !

Jessica Dupont, professeure

Ma plus grande émotion vécue dans une exposition
La visite des sous-terrains de la mine d’amiante King organisée par le Musée minéralogique et minier de Thetford Mines. Descendre à 1 000 pieds sous terre, accompagnée de véritables mineurs momentanément devenus guides, pour entrevoir la vie de mes grands-pères, tout en sachant que dans les jours suivants, les pompes s’arrêteraient et que toutes ces galeries se rempliraient rapidement d’eau. Grande émotion associée au fait de me savoir à la croisée de mon histoire personnelle et d’un moment historique. Moment unique comme seuls les musées peuvent parfois nous offrir.

Si vous étiez un objet de musée, quel objet seriez-vous?
Dans toutes les collections, je serais cet objet qui fait sourire.

Marc-André Duranleau, professeur

Mon plus grand défi professionnel en muséologie
La conception de l’exposition du Planétarium Rio Tinto Alcan à titre d’assistant scénographe.

Mon plus beau souvenir associé à la muséologie
La coordination des expositions du Centre design de l’UQAM.

La plus belle exposition que j’ai visitée
L’exposition Keith Haring au musée des Beaux Arts de Montréal.

Ma (ou mes) plus belle(s) rencontre(s) professionnelle(s)
De nombreux architectes, artistes, de collectionneurs et de collectionneuses de la scène locale et internationale.

Quel type de personne êtes-vous : accumulateur, collectionneur, classificateur, récupérateur, recycleur, nostalgique ou élagueur?
Mise en valeur!

Anik Gagné, technicienne en travaux pratiques

Le premier musée/exposition que j’ai visité :
Mon premier contact avec l’univers muséal a été au Musée de la civilisation à Québec. Tout nouveau tout beau à l’époque, il fascinait tout un chacun et a su captiver l’enfant curieuse que j’étais. Je me rappelle encore la fascination provoquée par l’exposition Turquie, splendeurs des civilisations anatoliennes … et par la machine à bulles à l’entrée de l’exposition Éphémère!

Ma plus grande émotion vécue dans une exposition :
Les toiles de Jean-Paul Lemieux (en particulier les paysages d’hiver) provoquent toujours chez moi une émotion forte. Je pourrais les admirer pendant des heures.

Si j’avais la chance de retourner en arrière et de choisir une institution muséale où réaliser mon stage de fin d’études en TEM, j’irais…
Je me créerais une boucle temporelle pour pouvoir expérimenter le plus d’institutions différentes possible.

Bruno Jones, magasinier

Mon plus beau souvenir associé à la muséologie :
La série d’expositions d’affiches présentées un peu partout à Montréal dans le cadre des 25 ans et demi de Publicité Sauvage.

Ma plus grande émotion vécue dans une exposition :
Lors de l’exposition Chihuly de l’artiste américain Dale Chihuly, les couleurs vives et les formes organiques m’ont coupé le souffle.

La plus belle exposition que j’ai visitée :
L’exposition L’Empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite au Musée des beaux-arts de Montréal.

Si vous étiez un objet de musée, quel objet seriez-vous?
Un gigantesque crâne de tricératops.

Karine L’Ecuyer, professeure

Mes plus belles rencontres professionnelles
Mes plus belles rencontres professionnelles se déroulent lors des supervisions de stage. Ce sont les personnes qui travaillent avec les étudiantes et étudiants qui complètent leur stage et avec qui nous échangeons sur la nécessité de la profession. Mais ce sont également tous ces anciens étudiants et étudiantes qui occupent des emplois dans les musées et auprès des firmes et collectionneurs, tant des emplois de techniciennes et de techniciens que de nouveaux postes liés au travail technique ainsi qu’à la coordination des différentes tâches d’une équipe technique. Ce sont des moments précieux pour les échanges de connaissances, d’astuces, pour comprendre les institutions et leur professionnalisation ainsi que pour constater encore l’importance de la formation en Techniques de muséologie dans l’écosystème muséal.